La déambulation dans Greenwich Village, animée par Dominic Marcil, était très enrichissante. On a pu voir et entrer dans des lieux qui ont hébergé et nourri des voix alternatives et résistantes importantes du milieu artistique. Par exemple, on a observé l’appartement où Jack Kerouac vivait autrefois, on a pu dîner à la White Horse Tavern, passer devant le Gaslight Cafe, voir l’ancien appartement-studio de Jean-Michel Basquiat… Des musiciens, aux écrivains, en passant par les artistes peintres, on a pu admirer la richesse de Greenwich Village.

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Plusieurs de ces points d’intérêts étaient ponctués de lectures pertinentes sur des œuvres que ces artistes avaient écrit en lien avec le lieu. Par exemple, en s’arrêtant devant le Gaslight Cafe, où Bob Dylan performait autrefois, Dominic nous a fait la lecture d’un extrait du livre de Bob Dylan qui raconte une histoire en lien avec ce café. Ces lectures étaient pertinentes, enrichissantes, et rendaient ces lieux crédibles et vivants.

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On a pu entrer et dîner dans la célèbre White Horse Tavern,  un ancien lieu de rassemblement pour les artistes de l’époque, tels que Jack Kerouac, Bob Dylan, Dylan Thomas, James Baldwin et plusieurs autres. Le côté rustique de l’endroit a été préservé au fil des années, ce qui a conservé l’aspect magique et l’endroit.

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Le Chelsea Hotel a été un autre lieu mythique que nous avons eu la chance d’observer. Ce repaire pour les marginaux était tout d’abord impressionnant par son architecture victorienne gothique. Ensuite, cet endroit a hébergé plusieurs artistes connus, tels qu’Arthur Miller, Patti Smith, Leonard Cohen, Bob Dylan, Dylan Thomas, Marilyn Monroe et Andy Warhol, ce qui était d’autant plus impressionnant. C’est un lieu culte dans l’univers artistique des années 1950.

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Aussi, on a pu en apprendre plus sur la contre-culture que représentait autrefois Greenwich Village, par exemple avec les émeutes de StoneWall en 1969. Les sculptures érigées en l’honneur de ces combats pour les droits de la communauté LGBTQ+ étaient touchantes.

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Par contre, mis à part les plaques commémoratives et les témoignages d’artistes, on ne ressent pas vraiment l’esprit de contestation dans le quartier Greenwich, car les artistes ont été contraints de changer de quartier dû à la hausse des prix et à la gentrification du quartier. L’aspect artistique y est plus symbolique qu’actuel.

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Bref, Greenwich représente le refus du conformisme, de l’intellectualisme, l’appel à la liberté, la contestation sociale, l’importance de l’art… Cette pertinente déambulation a su montrer toute la richesse artistique du quartier Greenwich, à l’aide de lieux importants, liés à des artistes importants.